Explorer, découvrir, inventer....quelle belle ligne de conduite qui peut aussi s'appliquer au théâtre d'ombres qui nous occupera bientôt.Explorer de nouvelles formes, découvrir un nouveau mode d'expression, inventer une histoire , des personnages et un jeu de scène .
Tout un programme pour le premier trimestre 2014 avec en point de mire l'atelier du 14 au 18 avril .
Bon courage à tous
Laurent Gauthier

Carte de l'Ile au trésor

A l’occasion d’une de ces séances, je dessinai la carte d’une île. Elle était soigneusement (et du moins le pensais-je) très joliment coloriée. Sa forme en particulier accapara mon imagination au-delà de toute expression. Il y avait des criques, des ports, qui m’enchantaient autant que des sonnets, et, avec l’inconscience des prédestinés, je baptisai mon œuvre « L’île au trésor ».
Robert Louis Stevenson

Classiques et Cie Collège, Hatier, Paris 2011

L'Ile au trésor cache en son centre des marais et une source, le tout dissimulé derrière arbres et feuillages. Aux alentours se dressent les collines du Mât du Perroquet, de la Longue Vue et du Mât de Misaine. Le fort courant de la mer sur la rive occidentale se déchaîne contre les navires. Au sud est émerge la petite île du Squelette. Près du cap des Bois et de la colline de la Longue Vue, derrière forêts et dangers, enterré et bien caché, se trouve enfoui le gros du trésor.

Emilie BIVER

Cette île apparaît comme un énorme espace de terre biscornu, découpé par les criques et autres creux. Ce vaste espace insulaire rassemble des paysages divers et variés, aussi bien des forêts que des montagnes, sans oublier des marécages. En contemplant cette carte, on imagine des formes fantastiques, comme lorsqu'on rêve en regardant les nuages.

Deux rivières parcourent l'île, l'une coule vers le nord, l'autre vers le sud. Dans la partie méridionale, deux baies proches l'une de l'autre et un gros îlot forment un coeur. Un marais s'étend au-dessus des deux criques, un autre au centre de l'île. Un grand nombre de bois la recouvrent, sauf à l'ouest des marais, où se dresse une montagne à l'entrée d'une vaste plaine. Cette partie rappelle le cou d'un animal monstrueux, à cause de sa forme allongée et de son extrémité qui fait penser à une tête bestiale ouvrant la gueule.

Florent PERICHARD

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