Présentation du théâtre d'ombres
Le samedi 14 décembre 2013 nous avons reçu la visite de Narguess Majd et d'Alain Lecucq, de la compagnie Papier théâtre. Ces deux artistes se produisent un peu partout dans le monde, pour partager aux autres la technique du théâtre de papier, mais aussi du théâtre d'ombres. Le théâtre d'ombres est très ancien, les premières ombres étaient corporelles.
Le théâtre d'ombres consiste à projeter sur un écran blanc des ombres produites par des silhouettes humaines ou non humaines, à l'aide d'une source de lumière qui se situe derrière. Grâce à cette méthode nous pouvons mettre en scène de nombreuses histoires imaginées ou inspirées d'un roman ou d'un film. Les ombres les plus répandues sont les ombres chinoises.
Le théâtre d'ombres est un art à la portée de tous : il est simple à réaliser, il suffit d'un drap tendu et d'une partie de son corps, la main par exemple, ou alors d'un bout de papier découpé.
Clémence Prével
Pour produire une ombre, on se met de profil ou de face, en faisant des mouvements ou non. On choisit le type d'ombres selon l'histoire. Le matériel utilisé par Alain et Narguess consistait en un drap blanc maintenu par des pinces à linge entre deux mâts et d'un projecteur avec une lumière forte, ce qui permettait de faire des ombres très nettes.
Ainsi en jouant avec son ombre corporelle, on remarque que plus on est près du drap, plus l'ombre projetée est nette.
En ce qui concerne la technique de la silhouette, on distingue deux types d'ombres : les ombres portées qui se caractérisent par le fait que l'on porte la figurine au-dessus de soi, et les ombres appuyées, lorsque l'on tient la marionnette devant soi.
Loubna Haddach
Le tour du monde des ombres
Durant cette rencontre, de nombreuses ombres nous ont été montrées, parmi lesquelles se trouvaient des ombres chinoises, indiennes et javanaises.
Les ombres chinoises

En premier lieu, les ombres chinoises sont de taille moyenne, en cuir peint, alternant couleurs vives et transparence. Les montreurs d'ombres conservent plusieurs corps et plusieurs têtes qu'ils adaptent selon l'histoire mise en scène. La particularité de ces ombres est en effet leur tête amovible.Les formes, les couleurs et les découpages sont très raffinés et la finition perfectionnée. Nous avons vu, par exemple, un cavalier sur son cheval, maintenu par trois baguettes, et dont les détails étaient vraiment beaux. Leur renommée est mondiale.
Les ombres indiennes
Ensuite nous avons vu les ombres indiennes, qui sont de grande taille et dont le raffinement équivaut à celui des ombres chinoises. Elles sont très colorées et représentent fréquemment des démons ou des dieux intervenant dans les pièces qui relatent les origines de la religion. Les spectacles durent longtemps, et sont donc entrecoupés d'entractes où des ombres farcesques jouent des saynètes comiques, critiquant souvent les dirigeants du pays et amusant le public.
Les ombres javanaises
Finalement nous ont été présentées les ombres javanaises. Ce sont des ombres portées, elles sont donc de taille considérable. La tradition veut que ces ombres soient peintes seulement du côté des dieux, soit le côté des montreurs d'ombres : les spectateurs ne voient pas les couleurs des ombres. Les bras et les têtes des personnages sont démesurés, ce qui permet de renforcer l'expressivité et de donner plus d'intensité et de réalisme aux scènes présentées. Le travail effectué sur le cuir est précis, ce qui les rend visuellement très agréables.
Ces trois types d'ombres sont pour moi les plus belles qui existent...
Florine Gervaise
Les ombres syriennes
Les ombres russes et japonaises
Dans d'autres pays également, les ombres ne représentaient pas seulement des personnages individuels, mais tout un groupe, comme en Russie, ou comme au Japon : une ombre de Tokyo représentait des enfants transportant une jarre, et seuls leurs pieds étaient articulés.
Les ombres turques
Nous avons beaucoup appris sur le théâtre d'ombres en Turquie : il traitait de sujets sexuels et politiques. Mais ces sujets ont été interdits car jugés trop francs et critiques vis-à-vis de l'Etat. De nos jours, le théâtre d'ombres est surtout joué pour les enfants.
Les ombres françaises

Alain Lecucq ne nous a montré qu'une seule ombre française, mais quelle ombre ! C'était celle du directeur de la chocolaterie dans le spectacle qu'Alain avait tiré du célèbre livre Charlie et la chocolaterie.
Emilie Biver
Les différentes ombres qui nous ont été montrées étaient magnifiques. Leur matière et leurs couleurs m'ont montré que le théâtre d'ombres était une passion où l'on peut se lâcher et laisser parler son imagination.
Sonia Richez
Le parcours des artistes de Papierthéâtre
Alain Lecucq a commencé à s'intéresser aux marionnettes à l'âge de 23 ans, en décembre 1968 alors qu'il se trouvait à Londres. Il ne connaissait alors rien aux marionnettes, mais était fasciné par la possibilité de voyager aux quatre coins du monde.
Lors de ces premières années, Alain se concentra sur le théâtre d'ombres., puis se pencha sur le théâtre de papier pour en faire son unique style de jeu.Il créa plus tard la compagnie Papierthéâtre. En 2007, alors qu'il dirigeait un stage en Iran, il rencontra une jeune Iranienne passionnée par cette forme de théâtre, Narguess Majd et lui proposa de travailler avec lui.
Alexandre Capon
Narguess est diplômée du Département des Arts de la Marionnette de l'Université de Téhéran. C'est là-bas qu'Alain Lecucq l'a repérée et lui a proposé de venir en France.
Depuis 2007, Alain et Narguess travaillent ensemble sur le théâtre de papier. Leurs pièces sont souvent inspirées d'oeuvres littéraires qui leur ont plu et qu'ils veulent donc partager au public.
Lorsqu'ils travaillent sur un nouveau spectacle, ils vont en parallèle former de nouveaux artistes aux quatre coins du monde. Ils sont déjà allés dans plusieurs pays tels que la Belgique, le Mexique, le Cameroun, l'Iran, etc. Ils vont également dans des collèges ou des lycées pour aider les élèves à mettre en scène un spectacle comme ils vont le faire avec notre classe.
Charlotte David
La première collaboration de Papierthéâtre avec le lycée Pierre Bayen a eu lieu durant l'année scolaire 2010-2011, pour un spectacle intitulé Fantapier en pastique, conçu à partir d'un choix de nouvelles fantastiques.
Voir l'article ci-dessous :
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/lycee-pierre-bayen-ils-ont-decouvert-le-theatre-de-papier
Les ombres chinoises
En premier lieu, les ombres chinoises sont de taille moyenne, en cuir peint, alternant couleurs vives et transparence. Les montreurs d'ombres conservent plusieurs corps et plusieurs têtes qu'ils adaptent selon l'histoire mise en scène. La particularité de ces ombres est en effet leur tête amovible.Les formes, les couleurs et les découpages sont très raffinés et la finition perfectionnée. Nous avons vu, par exemple, un cavalier sur son cheval, maintenu par trois baguettes, et dont les détails étaient vraiment beaux. Leur renommée est mondiale.
Les ombres indiennes
Ensuite nous avons vu les ombres indiennes, qui sont de grande taille et dont le raffinement équivaut à celui des ombres chinoises. Elles sont très colorées et représentent fréquemment des démons ou des dieux intervenant dans les pièces qui relatent les origines de la religion. Les spectacles durent longtemps, et sont donc entrecoupés d'entractes où des ombres farcesques jouent des saynètes comiques, critiquant souvent les dirigeants du pays et amusant le public.
Ombre farcesque
Les ombres javanaises
Finalement nous ont été présentées les ombres javanaises. Ce sont des ombres portées, elles sont donc de taille considérable. La tradition veut que ces ombres soient peintes seulement du côté des dieux, soit le côté des montreurs d'ombres : les spectateurs ne voient pas les couleurs des ombres. Les bras et les têtes des personnages sont démesurés, ce qui permet de renforcer l'expressivité et de donner plus d'intensité et de réalisme aux scènes présentées. Le travail effectué sur le cuir est précis, ce qui les rend visuellement très agréables.
Ces trois types d'ombres sont pour moi les plus belles qui existent...
Florine Gervaise
Les ombres syriennes
Après la présentation des ombres de Java vint le tour de celles de Syrie. Elles représentaient des scènes entières, avec décor intégré.
Dans d'autres pays également, les ombres ne représentaient pas seulement des personnages individuels, mais tout un groupe, comme en Russie, ou comme au Japon : une ombre de Tokyo représentait des enfants transportant une jarre, et seuls leurs pieds étaient articulés.
Les ombres turques
Nous avons beaucoup appris sur le théâtre d'ombres en Turquie : il traitait de sujets sexuels et politiques. Mais ces sujets ont été interdits car jugés trop francs et critiques vis-à-vis de l'Etat. De nos jours, le théâtre d'ombres est surtout joué pour les enfants.
Les ombres françaises
Emilie Biver
Les différentes ombres qui nous ont été montrées étaient magnifiques. Leur matière et leurs couleurs m'ont montré que le théâtre d'ombres était une passion où l'on peut se lâcher et laisser parler son imagination.
Sonia Richez
Le parcours des artistes de Papierthéâtre
Alain Lecucq a commencé à s'intéresser aux marionnettes à l'âge de 23 ans, en décembre 1968 alors qu'il se trouvait à Londres. Il ne connaissait alors rien aux marionnettes, mais était fasciné par la possibilité de voyager aux quatre coins du monde.
Lors de ces premières années, Alain se concentra sur le théâtre d'ombres., puis se pencha sur le théâtre de papier pour en faire son unique style de jeu.Il créa plus tard la compagnie Papierthéâtre. En 2007, alors qu'il dirigeait un stage en Iran, il rencontra une jeune Iranienne passionnée par cette forme de théâtre, Narguess Majd et lui proposa de travailler avec lui.
Alexandre Capon
Narguess est diplômée du Département des Arts de la Marionnette de l'Université de Téhéran. C'est là-bas qu'Alain Lecucq l'a repérée et lui a proposé de venir en France.
Depuis 2007, Alain et Narguess travaillent ensemble sur le théâtre de papier. Leurs pièces sont souvent inspirées d'oeuvres littéraires qui leur ont plu et qu'ils veulent donc partager au public.
Lorsqu'ils travaillent sur un nouveau spectacle, ils vont en parallèle former de nouveaux artistes aux quatre coins du monde. Ils sont déjà allés dans plusieurs pays tels que la Belgique, le Mexique, le Cameroun, l'Iran, etc. Ils vont également dans des collèges ou des lycées pour aider les élèves à mettre en scène un spectacle comme ils vont le faire avec notre classe.
Charlotte David
La première collaboration de Papierthéâtre avec le lycée Pierre Bayen a eu lieu durant l'année scolaire 2010-2011, pour un spectacle intitulé Fantapier en pastique, conçu à partir d'un choix de nouvelles fantastiques.
Voir l'article ci-dessous :
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/lycee-pierre-bayen-ils-ont-decouvert-le-theatre-de-papier