Quand les jeunes de Bayen revisitent l'histoire...
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SOCIÉTÉ > CHALONSPROJET ARTISTIQUE – THÉÂTRE D’OMBRESpublié le jeudi 17 avril
Dernière ligne droite pour les élèves de Bayen avant la grande première de leur spectacle de théâtre d’ombres, donnée ce vendredi soir au lycée. Une aventure collective unique, sous le regard bienveillant de Narguess Majd et Alain Lecucq, artistes passionnés.
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Depuis quatre ans déjà, la compagnie Papierthéâtre apporte ses précieux conseils et son expérience aux jeunes de Bayen, pour les accompagner dans leurs projets artistiques globalisés (Pag). « Ils sont particulièrement appliqués cette année, félicite Alain Lecucq, metteur en scène et fondateur du collectif. Ils n’ont pas peur de se lancer, et ont beaucoup d’imagination. Il faut même parfois les freiner un peu, sinon, ils partiraient vers le cinéma d’animation ! » Or, il s’agit ici d’un spectacle autour du théâtre d’ombres, sur lequel les jeunes ont planché plusieurs mois, par petits groupes. Avec l’aide de leurs professeurs de lettres, d’histoire-géographie et d’anglais, pour y intégrer plusieurs disciplines.
Le point de départ : les grands inventeurs qui ont marqué l’histoire, leurs découvertes et leurs œuvres. Une fois la source d’inspiration trouvée, il a fallu imaginer les scénarii, écrire les textes, dessiner et construire les personnages, les décors, puis apprendre à les manipuler derrière l’écran de lumière. Pas si simple lorsqu’on est novice en la matière. « On utilise des baguettes pour faire tenir les objets et les faire évoluer, explique Ambrine, 17 ans. Ça demande une découpe minutieuse pour que l’ombre soit parfaite. Et beaucoup de patience ! »
À chaque saynète, son univers. Le tout saupoudré d’une bonne dose d’humour et de burlesque. Ce groupe de filles, par exemple, rendra hommage à Christophe Colomb. Ou plutôt Cristofà Colomba, version féminine, donc. « Les grandes découvertes sont plutôt rares chez les femmes. On a trouvé ça marrant d’inverser les choses. L’héroïne vivra une histoire d’amour avec un indien. » Un peu plus loin, Romain, Jean-Dominique et Benjamin peaufinent leur personnage principal : Archimède de Syracuse. Nu, comme à son habitude, mais flanqué d’un écriteau « censuré » devant l’entre-jambe, histoire de ménager les âmes sensibles. Pendant ce temps, un autre groupe teste le rendu de son décor inspiré des cimetières gothiques, façon Tim Burton. « Pile poil la dimension ! On va mêler plusieurs histoires dans notre scénario, autour de Frankenstein et de son assistant. » Nicolas et Oussama, eux, ont opté pour Einstein. « C’est sans doute le plus drôle des inventeurs, avec ses cheveux en bataille et son côté déluré. Il sera accompagné d’un chien qui parle, et essaiera d’échapper à un journaliste paparazzi. » Grosses marrades en perspective…
Le point de départ : les grands inventeurs qui ont marqué l’histoire, leurs découvertes et leurs œuvres. Une fois la source d’inspiration trouvée, il a fallu imaginer les scénarii, écrire les textes, dessiner et construire les personnages, les décors, puis apprendre à les manipuler derrière l’écran de lumière. Pas si simple lorsqu’on est novice en la matière. « On utilise des baguettes pour faire tenir les objets et les faire évoluer, explique Ambrine, 17 ans. Ça demande une découpe minutieuse pour que l’ombre soit parfaite. Et beaucoup de patience ! »
Imagination, humour et burlesque
À chaque saynète, son univers. Le tout saupoudré d’une bonne dose d’humour et de burlesque. Ce groupe de filles, par exemple, rendra hommage à Christophe Colomb. Ou plutôt Cristofà Colomba, version féminine, donc. « Les grandes découvertes sont plutôt rares chez les femmes. On a trouvé ça marrant d’inverser les choses. L’héroïne vivra une histoire d’amour avec un indien. » Un peu plus loin, Romain, Jean-Dominique et Benjamin peaufinent leur personnage principal : Archimède de Syracuse. Nu, comme à son habitude, mais flanqué d’un écriteau « censuré » devant l’entre-jambe, histoire de ménager les âmes sensibles. Pendant ce temps, un autre groupe teste le rendu de son décor inspiré des cimetières gothiques, façon Tim Burton. « Pile poil la dimension ! On va mêler plusieurs histoires dans notre scénario, autour de Frankenstein et de son assistant. » Nicolas et Oussama, eux, ont opté pour Einstein. « C’est sans doute le plus drôle des inventeurs, avec ses cheveux en bataille et son côté déluré. Il sera accompagné d’un chien qui parle, et essaiera d’échapper à un journaliste paparazzi. » Grosses marrades en perspective…
Sonia Legendre
Spectacle de théâtre d’ombres – Par la classe de 2nde 7 du lycée Pierre Bayen – Vendredi 18 avril à 19 h 30 au lycée, salle des conférences.
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